Si les plafonds de vos livrets réglementés ne répondent pas à vos besoins en matière d’épargne, d’autres alternatifs existent. Dans cet article, nous allons parler notamment des comptes à terme ou CAT.
Une épargne bloquée moyennant des taux de rendement intéressants
Il est tout à fait possible de booster votre épargne à l’aide d’un CAT. Si vous êtes majeur, vous pouvez en ouvrir un auprès de votre banquier. D’ailleurs, presque toutes les banques en proposent. Parmi les autres critères retenus, il y a l’obligation d’avoir une domiciliation de comptes bancaires en France.
Notons que le taux de rendement d’un CAT peut atteindre 4 % ou plus. C’est mieux que celui du Livret A : 3 % jusqu’en 2025.
La récente revalorisation des taux des CAT est étroitement liée à la hausse des prix à la consommation.
Il faut savoir que les CAT font partie des produits d’épargne sans risque, tout comme les livrets réglementés. A la différence, les plafonds sont beaucoup plus confortables. Ils peuvent être fixés à plusieurs centaines de milliers, voire des millions d’euros.
En contrepartie, l’épargne constituée sur un CAT reste indisponible pendant plusieurs mois, voire des années. La durée de blocage des fonds étant convenue lors de la signature du contrat. Elle varie en fonction de l’offre sélectionnée. En règle générale, votre capital, placé sur un CAT, sera bloqué pendant 5 ans. Sur cette longue période, le taux de rémunération est susceptible de progresser à un rythme annuel. Après la cinquième année de détention, il peut avoisiner les 5 %.
Bien qu’un CAT soit plus rémunérateur, il comporte un autre inconvénient : un seul versement est autorisé. Impossible d’alimenter à nouveau votre compte après ce versement unique. Des pénalités s’appliquent en cas de sortie anticipée réduisant ainsi le rendement annoncé.
Bien comprendre la fiscalité du CAT
Il est impératif de bien appréhender la fiscalité du CAT avant d’y placer votre épargne. En principe, seuls les intérêts générés sont soumis à l’impôt sur le revenu, dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers. Sans oublier les prélèvements sociaux. Cette règle s’applique aux CAT à taux progressif ainsi qu’aux CAT à taux variable.
Contrairement aux intérêts des livrets, ceux d’un CAT sont soumis à la Flat-Tax à hauteur de 30 %. Il s’agit en l’occurrence du prélèvement forfaitaire unique (PFU), en vigueur depuis le 1er janvier 2018.
Lors de l’ouverture d’un CAT, votre banquier vous exigera un montant minimum de versement (de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros). D’où la nécessité de bien comparer les offres disponibles sur le marché. Justement, il existe des plateformes en ligne gratuites dédiées à cet effet.