Dans un contexte économique incertain, les propriétaires peuvent souffler : l’exonération d’impôt sur les revenus de location meublée est prolongée. Une aubaine pour ceux qui ont choisi d’investir dans l’immobilier locatif et une opportunité à saisir pour ceux qui envisagent de le faire.
Cet article vous apportera toutes les informations nécessaires sur cette mesure fiscale avantageuse, ses conditions d’application et son impact sur votre rentabilité locative. Restez connectés pour découvrir comment optimiser vos investissements immobiliers grâce à cette prolongation d’exonération d’impôt.
Extension du dispositif d’exonération fiscale pour la location meublée jusqu’en 2026
La loi de finances 2024 a décidé de prolonger le mécanisme d’exonération fiscale sur les revenus issus de la location ou sous-location meublée d’une partie de l’habitation principale. Initialement prévue pour se terminer le 15 juillet 2024, cette mesure est désormais étendue jusqu’au 31 décembre 2026.
Conditions d’éligibilité à l’exonération fiscale
L’exonération s’applique dans deux situations spécifiques :
- Premièrement, si les pièces louées ne sont pas la résidence principale du locataire et que le revenu annuel de ces locations n’excède pas 760 € TTC.
- Deuxièmement, lorsque les pièces louées sont la résidence principale (ou temporaire pour un salarié saisonnier) du locataire ou sous-locataire, à condition que le loyer soit raisonnable. Les plafonds de loyer par mètre carré en 2023 étaient fixés à 199 euros en Île-de-France et 147 euros ailleurs.
Objectifs et impacts de l’exonération fiscale sur la location meublée
Cette mesure vise principalement à favoriser la cohabitation intergénérationnelle solidaire et faciliter l’accès au logement. Elle pourrait inciter davantage de propriétaires à louer une partie de leur résidence principale, augmentant ainsi l’offre de logements sur le marché.
Pour les locataires, cela pourrait signifier plus d’options abordables. Cependant, il est crucial que les loyers restent raisonnables pour garantir l’accessibilité. Les impacts exacts sur le marché immobilier dépendront des conditions spécifiques d’éligibilité qui seront annoncées au printemps 2024.