L’immobilier traverse une période de crise assez importante depuis quelque temps. Et ce, en raison de la hausse des taux de crédit et des prix trop élevés des biens.Qui plus est, la chute des ventes dans l’immobilier pourra bientôt atteindre de nouveaux records. Explications.
Bilan pour le marché immobilier : de nouvelles chutes historiques en vue d’ici la fin décembre
Dans le marché de l’immobilier, la situation se corse de plus en plus. La transaction immobilière a connu une intense dégringolade, notamment depuis le début de l’année 2023. Pour preuve, en fin août, les notaires ont recueilli en totalité 955 000 signatures de vente dans l’ancien sur un an.
Une baisse importante de -17% par rapport à 2022, au même mois. Du jamais vu depuis une décennie ! Mais pas seulement ! Les chutes s’élèvent à 21% sur les 8 premiers mois de l’année 2023.
Malheureusement, cette tendance baissière ne risque pas de s’arrêter là. La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) prévoit une chute de ventes annuelles à 885 000 logements à la fin du mois de décembre. Cela est équivalent à une baisse de -21% comparée à l’année précédente.
Concrètement, le nombre des transactions est largement inférieur par rapport aux niveaux d’avant Covid-19. Ce serait, selon la FNAIM, une baisse historique des ventes sur un an, jamais vue depuis plus de 50 ans. Elle chamboule grandement le marché de l’immobilier.
La baisse des ventes immobilières rattachées à la forte hausse des taux de crédit ?
Avec des taux de crédit très bas dans les alentours des années 2020 et 2022, les ventes de logements se sont enchaînées.
Les agents immobiliers ont alors trouvé leur bonheur et ont profité des différentes transactions. Une période qui a pris fin en un temps record suite à l’augmentation des taux d’emprunt des crédits immobiliers.
Pour rappel, il s’agit d’une mesure qui permet de conserver le pouvoir d’achat des consommateurs. Les banques ont serré les vis et sont devenues plus exigeantes concernant l’octroi de crédit à leurs clients.
Face à la situation, un bon nombre de candidats acheteurs ont dû abandonner leurs projets. C’est justement dans ce contexte-là que les ventes immobilières ont dégringolé en un temps record.
Avec le durcissement du taux de crédit, les prix des biens immobiliers ont, eux aussi, connu une baisse.
Plusieurs zones sont touchées comme Paris et ses alentours avec un recul important de 4,3%. Mais pas seulement ! Lyon aussi a enregistré -4,9%, contre -3,7% pour Nantes et -3% pour Rennes. Seules les stations balnéaires ne sont pas concernées.
La situation évoquée reflète tout simplement le rééquilibrage du marché. Tout est en train de tourner petit à petit à l’avantage des acheteurs, comme le confirme la FNAIM.