Dans le monde de l’immobilier, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un élément clé. Il permet d’évaluer la consommation énergétique et l’impact environnemental d’un logement. Mais saviez-vous qu’il est possible d’améliorer ce diagnostic en obtenant deux lettres supplémentaires ?
Cela peut représenter un investissement important, mais aussi une plus-value non négligeable lors de la vente ou de la location du bien. Dans cet article, nous allons vous dévoiler combien coûte réellement cette démarche. Alors, prêt à optimiser votre DPE pour un habitat plus respectueux de l’environnement ?
Imodirect dévoile une analyse de 120 projets de rénovation énergétique
L’agence en ligne Imodirect, spécialisée dans l’accompagnement des travaux de rénovation énergétique, a récemment partagé les résultats d’une étude portant sur 120 projets. L’objectif était d’établir des moyennes indicatives pour aider les propriétaires à planifier efficacement leurs travaux.
Selon cette analyse, il faut en moyenne réaliser 2,3 gestes de rénovation pour améliorer de deux lettres le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) d’un bien. De plus, près de la moitié des dossiers nécessitent deux interventions spécifiques pour atteindre cet objectif.
Ces données précieuses permettent aux propriétaires de mieux comprendre et anticiper les coûts et les efforts nécessaires à la rénovation énergétique.
Coût moyen des travaux de rénovation énergétique et impact des aides
En moyenne, les propriétaires doivent investir environ 9 940 € TTC pour réaliser les travaux nécessaires à l’amélioration du DPE. Cependant, ils peuvent bénéficier d’aides financières qui s’élèvent en moyenne à 3 157 € TTC, réduisant ainsi le coût total.
Par exemple, un geste de rénovation coûte en moyenne 4 121 € TTC sans aide, mais ce montant diminue à 2 812 € TTC avec l’aide MaPRimeRénov’ et les Certificats d’économies d’énergie (CEE).
Il est important de noter que les conditions d’octroi de MaPrimeRénov ont été assouplies, permettant aux propriétaires d’accéder plus facilement à cette aide et de réaliser des rénovations performantes tout en maîtrisant leurs dépenses.
Les gestes de rénovation les plus courants et leur impact sur le budget
D’après l’étude d’Imodirect, les interventions les plus fréquentes lors des travaux de rénovation énergétique sont la pose de robinets thermostatiques (59 %), l’installation de fenêtres double-vitrage (53 %) et l’isolation par l’intérieur (47 %).
Cependant, ces gestes ne représentent pas forcément les coûts les plus élevés. Dans une rénovation incluant tous les gestes identifiés par Imodirect, l’installation de robinets thermostatiques ne représente que 15 % du budget total.
En revanche, la pose de fenêtres double-vitrage et l’isolation par l’intérieur constituent respectivement 38 % et 25 % du budget global d’une rénovation énergétique. Ces informations peuvent aider les propriétaires à mieux planifier leurs projets de rénovation en termes de coûts et d’interventions nécessaires.
Il est donc essentiel pour les propriétaires d’avoir une vision claire des coûts associés à chaque aspect de la rénovation énergétique afin de pouvoir budgétiser efficacement leurs projets. De plus, en comprenant les pourcentages alloués à chaque intervention, ils peuvent prioriser les travaux en fonction de leurs besoins spécifiques et de leur budget disponible.
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