En France, il est encore possible d’acheter un bien immobilier en viager. Une transaction un peu particulière qui offre pas mal d’avantages. Même les plus jeunes peuvent en bénéficier.
Pourquoi les jeunes acheteurs immobiliers se tournent vers le viager ?
Le principe d’une vente en viager reste simple. En vue d’accéder à la propriété, un acquéreur immobilier (débirentier) verse à un tiers (vendeur ou crédirentier) une rente viagère. Elle s’apparente à une somme d’argent attribuée jusqu’au décès du bénéficiaire.
Le viager prend fin après la mort du crédirentier. Le moment venu, le débirentier, c’est-à-dire l’acheteur devient propriétaire du bien.
A l’évidence, un achat immobilier en viager regorge d’avantages insoupçonnés. Il y a notamment une décote applicable au prix d’acquisition : jusqu’à 40 %.
Vous accédez ainsi à la propriété sans forcément recourir à l’endettement. De fait, il s’agit d’un placement à long terme. Impossible de profiter du logement tant que le vendeur est encore en vie. C’est pourquoi il s’avère plus avantageux d’investir plus jeune.
Afin de profiter pleinement des avantages d’une vente en viager, il faut d’abord appréhender le principe d’aléa. En effet, le viager s’appuie sur ce caractère aléatoire. Le coût final du bien ne sera connu qu’après le décès du vendeur. C’est seulement à partir de cette date que le versement de la rente viagère s’arrête.
Le contrat de vente en viager sera mécaniquement invalidé dans l’éventualité où le crédirentier venait à perdre la vie suite à une maladie dans les 20 jours précédant la signature de l’acte de vente.
Zoom sur les différentes formes de vente en viager !
Une vente immobilière en viagère peut prendre différentes formes :
- Le viager occupé
- Le viager en nue-propriété ou viager sans rente
- Le viager avec occupation temporaire
- Le viager libre
Dans tous les cas, le principe reste inchangé. Mais il y a quelques points de différence surtout au niveau de la durée d’occupation du bien. Bien que le viager libre soit peu connu, c’est l’option la plus avantageuse. Elle permet en effet à l’acheteur de résider dans le logement dès la signature de l’acte de vente.
Dans le cadre d’une vente en viager, il est possible de déterminer en amont la date à laquelle le débirentier devra quitter les lieux. On parle ici d’un viager avec occupation limitée. L’acheteur saura ainsi à quel moment il pourra disposer pleinement du bien acquis préalablement.
Comme son nom l’indique, un viager sans rente s’apparente à une vente en nue-propriété. Cela signifie tout simplement que l’acheteur ne pourra occuper le logement qu’au décès du vendeur.
Dans le cadre d’une vente en viager occupé, le vendeur devient l’unique usufruitier du bien acheté. Il conservera ce droit d’usage et d’habitation (DUH) jusqu’à son dernier souffle. En tant que détenteur de l’usufruit, le crédirentier a le droit d’occuper le logement ou bien le louer.