La négociation est le signe d’un achat de bien immobilier réussi pour les acquéreurs. Or, cette tâche peut demeurer on ne peut plus compliquée, notamment si le vendeur est très gourmand. Il existe toutefois quelques astuces efficaces adoptées par les acheteurs immobiliers pour utiliser leur position de force lors de cette opération. Focus !
Manque d’acheteurs et tarifs non revus : deux facteurs qui facilitent la négociation de prix
Demander la baisse de prix d’un bien immobilier n’a jamais été un jeu d’enfant. Récemment, la donne a visiblement changé comme le confirme le dernier baromètre LPI-IAD. Les marges de négociation ont atteint les 10% du prix du bien.
Les acheteurs se trouvent en position de force, notamment lorsque les vendeurs n’ont pas révisé leurs tarifs. D’où la hausse significative des marges de négociation pour les appartements, soit dans les 9% contre plus de 10% pour les maisons dans la région Languedoc-Roussillon.
Le manque d’acheteurs solvables figure également parmi les paramètres qui rendent la négociation de prix plus simple. Les offres sont parfois assez conséquentes, soit en dessous de 20% des prix annoncés. La négociation aboutit généralement vers les 10% susmentionnés.
Variation de la marge de négociation selon le marché local
Dans certaines régions comme la Haute-Normandie et le Limousin, la négociation de prix des appartements est fructueuse. C’est également le cas de Picardie, de Lorraine, de Midi-Pyrénées et de Champagne-Ardenne avec une marge de 7 à 8%. En revanche, la tâche se complique dans d’autres villes.
À Nice ou à Marseille, par exemple, les prix ne baissent pas. Pareil pour Anthony en Hauts-de-Seine où les prix ont connu une hausse de près de 2% depuis près de 3 mois. Dans les régions des Rhône-Alpes comme dans l’ile de France, les négociations restent assez tendues. Au mieux, la marge de négociation peut atteindre les 5%.
Performance énergétique et négociation de prix : est-ce possible ?
Lorsque vous achetez un appartement ou une maison, vous devez vous renseigner sur sa performance énergétique. Cela vous aidera à connaître la consommation énergétique du bien et par la même occasion, à rectifier le tir si le logement est énergivore.
Concrètement, si le bien immobilier que vous avez choisi affiche la note G ou F, vous serez, selon les cas, obligé de planifier des travaux de rénovation.
Justement, avec cet argument, vous avez la possibilité d’essayer de convaincre le vendeur à faire baisser le prix initial du bien et de revoir son estimation. En général, vous pouvez bénéficier entre 5 à 10% de marge de négociation selon le secteur. D’ailleurs, dans le Grand Est comme en Bretagne, les biens peuvent se vendre jusqu’à moins 14%.