A l’approche des fêtes de fin d’année, les chômeurs se demandent s’ils peuvent bénéficier de la prime de Noël 2023. Quelles sont les conditions d’attribution ? Y a-t-il d’autres alternatives ?
Les chômeurs pourront-ils bénéficier de la prime de Noël cette année ?
Instaurée en 1998, la prime exceptionnelle de fin d’année, plus communément appelée « prime de Noël » est toujours d’actualité en 2023. C’est une aide très attendue qui concerne plus de 2 millions de Français. Allouée par la Caf, la MSA ou encore Pôle emploi, celle-ci est dédiée à certains bénéficiaires des minima sociaux.
Malheureusement, les chômeurs ne figurent pas dans la liste des bénéficiaires de la prime de Noël 2023. Pour y prétendre, il faut obligatoirement être allocataires de certaines prestations de Pôle emploi :
- L’aide à la reprise et à la création d’entreprise (ACRE)
- L’allocation de solidarité spécifique (ASS)
- L’allocation de solidarité spécifique formation (ASS-F)
- L’allocation équivalent retraite (AER)
- La rémunération publique de stage (RPS)
- La rémunération de la formation Pôle emploi (REPE)
Notons que le montant de la prime de Noël est fixe pour les abonnés à Pôle emploi. La composition du foyer passe au crible afin de bien évaluer cette aide. A titre indicatif, elle s’établit à 152,45 euros dans les DOM et la Métropole, contre 76,22 € à Mayotte.
Si vous remplissez toutes les conditions d’attribution de la prime de Noël 2023, vous n’avez aucune démarche spécifique à effectuer. C’est notamment le cas pour les assurés de Pôle emploi. Comme chaque année, le versement de cette prime (par Pôle emploi) exceptionnelle devrait intervenir à la mi-décembre.
Zoom sur les aides dédiées aux demandeurs d’emploi
Si vous n’êtes pas éligible à la prime de Noël, sachez qu’il existe d’autres aides dédiées aux chômeurs. Dans l’hypothèse où vous avez perdu votre emploi involontairement, Pôle emploi peut vous octroyer l’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE). Il s’agit d’un revenu de substitution soumis à un certain nombre de conditions :
- Être salarié, et avoir effectué une activité professionnelle légale pendant au moins 130 jours ou 910 heures au cours des 24 derniers mois (182 jours ou 955 heures pour les français vivant à Mayotte).
- Être salarié indépendant, et avoir touché au moins 10 000 €/an au cours des 2 dernières années.
- Être intérimaire, et avoir travaillé au moins pendant 130 jours ou 910 heures au cours des 24 derniers mois (ou 36 derniers mois pour les plus de 53 ans).
- Ne pas avoir résilié volontairement son contrat de travail.
- Être apte physiquement à exercer un emploi.
- Être abonné à Pôle emploi dans les 12 mois suivant la perte de son travail.
- Rechercher un emploi de manière constante et effective.
- Résider en France, et autres territoires français (DOM).
- Ne pas prétendre à la retraite à taux plein (ou ne pas être bénéficiaire d’une retraite anticipée).
Les allocataires des indemnités chômages sont d’ailleurs éligibles à l’allocation de retour à l’emploi formation (AREF). Pour y prétendre, ils doivent s’inscrire à une formation professionnelle.