Obtenir un crédit immobilier sur une durée de 27 ans peut sembler complexe, mais avec les bonnes informations et conseils, cela devient tout à fait réalisable. Dans cet article, nous allons vous guider à travers les conditions et critères nécessaires pour obtenir ce type de prêt.
Que vous soyez primo-accédant ou investisseur aguerri, ces informations vous seront utiles pour comprendre le processus d’obtention d’un crédit immobilier sur cette durée spécifique.
Alors, si vous envisagez d’acheter une maison ou un appartement et que vous souhaitez étaler votre remboursement sur 27 ans, continuez à lire pour découvrir comment y parvenir.
Le HCSF étend la durée maximale d’emprunt à 27 ans
En décembre 2023, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a pris une mesure significative en matière de prêt immobilier. Il a porté la durée maximale d’emprunt de 25 à 27 ans, sous certaines conditions.
Cette décision, publiée au Journal officiel le 24 décembre 2023, stipule que pour bénéficier de cette extension, au moins 10% du montant total du crédit doit être consacré à des travaux de rénovation. Auparavant, un emprunt sur 27 ans n’était accordé que si les travaux représentaient au moins 25% du montant de l’emprunt.
Conditions pour un emprunt sur une durée de 27 ans
Pour obtenir un prêt immobilier sur 27 ans, il est désormais nécessaire d’allouer au moins 10% du montant total à des travaux de rénovation. Ces travaux peuvent concerner la modernisation, l’assainissement, l’aménagement ou la rénovation énergétique du bien.
Cette condition représente une baisse significative par rapport à l’ancienne règle qui exigeait que les travaux constituent 25% du montant total de l’emprunt.
Recommandations du HCSF sur le taux d’endettement
Le HCSF préconise un taux d’endettement ne dépassant pas 35% des revenus mensuels du foyer, assurance prêt immobilier incluse. Pour illustrer, un ménage avec des revenus mensuels de 3 000€ devrait ainsi limiter ses remboursements à 1 050€ par mois.
Par ailleurs, les crédits relais sont exclus de ce calcul si leur montant n’excède pas 80% de la valeur de vente du bien. Ces recommandations visent à maintenir une certaine stabilité financière pour les emprunteurs et éviter un surendettement.