L’assurance-vie est un dispositif pour faire de l’épargne et préparer la retraite. Elle séduit bon nombre de Français, notamment par sa flexibilité et les différents supports proposés. Elle est également connue pour sa fiscalité.
Mais, est-ce que vous payez réellement moins d’impôts avec ce dispositif ? Les réponses dans cet article.
Comprendre la fiscalité appliquée sur l’assurance-vie
L’assurance-vie est soumise à un cadre fiscal spécifique. En effet, si vous n’avez pas effectué de rachat tout au long de sa détention, les produits cumulés ne sont pas assujettis à l’impôt sur le revenu. En revanche, dès lors que vous optez pour une sortie totale ou partielle, la règle change. Les plus-values des versements réalisées après la date du 27 septembre 2017 seront alors soumises soit :
- au flat tax ou prélèvement forfaitaire unique PFU fixé à 12,8% durant les 8 premières années de détention. Au-delà, le pourcentage est réduit à 7,5%;
- ou à l’impôt sur le revenu.
Pour les plus-values issues des primes versées avant la date susmentionnée en revanche, le taux est de 35% pour un rachat avant 4 ans et de 15% entre 4 et 8 ans, s’il s’agit d’un prélèvement obligatoire. Après 8 ans, le taux est réduit à 7,5%. En plus, l’assuré bénéficie d’un abattement annuel à hauteur de 4 600 euros pour une personne seule. À noter que si ces options ne vous intéressent pas, vous pouvez privilégier l’impôt sur le revenu.
Les revers de l’assurance-vie
La fiscalité de l’assurance-vie est intéressante seulement si vous choisissez une sortie après 8 ans de détention. Ajouté à cela, vous devez vous attendre à régler certains frais qui pourraient être facturés pendant tout le contrat. Cela inclut par exemple les frais de gestion, les frais d’entrée, les frais de dossiers ou encore les frais d’arbitrage. Le tout est soustrait des versements investis sur votre assurance.
Et vous devez comprendre que malgré l’abattement appliqué, les frais peuvent vous revenir assez cher à la longue. Pour preuve, il faut assurer une performance annuelle de 4,40% pour couvrir efficacement les frais de seulement 0,6%, par exemple.
Afin de booster au mieux votre placement dans une assurance-vie, il est conseillé de se faire accompagner par un professionnel comme Fortuny. Cette agence saura vous présenter tous les risques et opportunités de ce type d’investissement, tout en proposant des stratégies adaptées à vos attentes. Ce formulaire ci-dessous vous permettra de contacter un de leurs conseillers.
L’assurance-vie : une alliée idéale dans le cadre de la succession
Malgré tout, l’assurance vie peut être utilisée comme un outil de succession. En effet, vous avez la possibilité de désigner le ou les bénéficiaire (s) de votre choix. Qu’il s’agisse des héritiers directs ou non. Ensuite, à votre décès, ils profitent d’un avantage fiscal non négligeable. Ils jouissent chacun d’une exonération de 152 500 euros.
Étant donné que les primes ne sont pas successorales, elles ne sont pas assujetties au barème fiscal des successions, mais à un autre régime. Il est important de souligner qu’une exonération totale peut aussi être appliquée en cas de perte d’emploi ou de mise en retraite du titulaire ou de son conjoint.