Droit au prélèvement pour frais funéraires : ce qui change en 2025
Depuis 2015, les héritiers peuvent prélever une somme sur le compte bancaire d’un défunt pour couvrir les frais funéraires. Actuellement fixé à 5 830 euros, ce plafond sera réévalué à 5 910 euros dès janvier 2025, conformément à un arrêté récent.
Ce dispositif offre également la possibilité de régler des dépenses urgentes comme des impôts ou des loyers impayés. Si les fonds disponibles sont insuffisants, les héritiers doivent compléter la différence, avec une déduction maximale de 1 500 euros sur la succession. Cette règle s’applique même en cas de renonciation à la succession, sauf exceptions pour des manquements graves du défunt.
Une revalorisation liée à l’inflation
Chaque année, le plafond de prélèvement pour les frais funéraires est ajusté en fonction de l’évolution de l’indice des prix à la consommation hors tabac.
Cette revalorisation vise à répondre aux besoins immédiats des familles endeuillées, souvent confrontées à des dépenses imprévues. Les frais funéraires, qui incluent des services indispensables comme le transport, la cérémonie ou l’achat d’une sépulture, augmentent régulièrement en raison de la hausse générale des prix. En maintenant un plafond ajusté, les autorités veillent à limiter l’impact de l’inflation sur ces charges inévitables.
Gestion des comptes bancaires
Si le solde bancaire est inférieur au montant autorisé, les héritiers peuvent demander la clôture du compte pour récupérer les fonds. Cependant, ils restent responsables de la différence si les frais funéraires excèdent les montants disponibles. Cette obligation s’applique indépendamment des relations avec le défunt, sauf en cas de circonstances exceptionnelles.
En cas de succession, les frais funéraires peuvent être déduits à hauteur de 1 500 euros, apportant un soulagement financier partiel.