La crise immobilière a eu un impact non négligeable sur les ménages souhaitant procéder à l’acquisition.
En effet, les prix ont connu une remontée brutale qui a freiné la réalisation de nombreux projets, mais qui sont donc les plus touchés ?
Les ménages modestes n’arrivent pas à accéder au logement
Face à la conjoncture économique, le prix des logements n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Par conséquent, les foyers aux revenus modestes ont de plus en plus de mal à accéder à la propriété. Cette difficulté peut s’expliquer par la localisation géographique des biens acquis, notamment dans les zones où les prix affichés sont plus faibles.
En revanche, cette situation concerne une taille de ménage beaucoup plus importante qui nécessite des surfaces habitables plus conséquentes. Tout cela entraîne l’augmentation des charges de remboursement.
D’un côté, le pouvoir public a lancé de nombreux dispositifs destinés à faciliter l’acquisition pour les foyers modestes. Ces mesures ont d’ailleurs permis de constater une évolution dans le marché de l’immobilier.
Par ailleurs, l’accès à l’hébergement constitue l’unique possibilité pour cette catégorie de ménage pour pouvoir se loger sans pour autant tomber dans le surendettement. Mais malgré ces efforts, les mesures prises ont entraîné une dégradation des flux de l’accession à la propriété pour les foyers modestes.
La localisation, un élément clé dans l’acquisition
Compte tenu de la hausse du prix des logements, la situation géographique des biens à acheter est déterminante. Justement, ce facteur impacte directement sur les contraintes budgétaires des acquéreurs.
En effet, les acquisitions réalisées par les ménages modestes ont rarement lieu dans la capitale ainsi que ses agglomérations. La plupart des transactions s’effectuent dans les communes rurales et les municipalités qui comptent moins de 20 000 habitants.
Évidemment, les coûts sont plus élevés dans les grandes villes, ainsi il est quasiment impossible pour cette catégorie de foyer de devenir propriétaire dans ces zones. D’un autre côté, la taille du logement joue un rôle déterminant dans ce processus. En effet, la plupart des ménages modestes sont des couples avec des enfants, ainsi ils nécessitent plus de surfaces habitables, mais avec un budget qui reste très limité par rapport aux autres catégories d’acheteurs.
Les solutions pour faciliter davantage l’accès
Il existe des solutions qui devraient permettre aux foyers les plus modestes de devenir propriétaire malgré leur capacité financière limitée. Il faut savoir que c’est la loi de l’offre et de la demande qui favorise l’augmentation des prix du logement.
En effet, les besoins en hébergement ont connu une hausse, par contre les biens disponibles sont limités malgré l’évolution démographique de ces dernières années. Le lancement de la filière de la construction devrait faciliter l’accession en privilégiant les logements plus abordables.
Par ailleurs, le gouvernement peut également envisager d’accroître le nombre de logements sociaux afin de fournir des hébergements plus accessibles aux foyers avec de faibles revenus. Ce n’est pas fini, puisqu’il est aussi possible d’atténuer la hausse des prix en augmentant l’offre et en rendant plus souples les réglementations liées à la promotion immobilière.