La baisse du coût de l’immobilier tend à se démocratiser sur l’ensemble du territoire. Par ailleurs, cette tendance affecte également la capitale, une situation qui a été inconcevable il y a encore quelques années. Découvrons qui sont les arrondissements concernés !
Les arrondissements où les tarifs sont en baisse
La France connaît une chute du prix des biens qui se poursuit pour cette période de fin d’année. Ce phénomène affecte principalement les grandes villes du pays. Toutefois, on enregistre les baisses les plus impressionnantes dans la capitale.
Au mois d’octobre dernier, la chute des tarifs sur un an était de 4 % pour Bordeaux et Angers contre 5 % pour Paris, Lyon ou encore Lille. Dans le 19e arrondissement, le coût par mètre carré est aussi passé en dessous des 9 000 euros.
Cependant, cette diminution de prix est beaucoup plus conséquente dans certains quartiers de la capitale. C’est le cas pour le 15e qui est un quartier résidentiel. On a justement enregistré une chute vertigineuse de 11 % sur un an au mois d’octobre.
Par ailleurs, ce phénomène touche également le 14e qui a subi une baisse jusqu’à 7 % par rapport à la même période l’année dernière. Dans le 2e arrondissement, le coût de l’immobilier a aussi connu une chute de 9 %, pourtant il s’agit d’une zone commerciale et touristique.
Un contexte particulier pour Paris
La situation dans la capitale est assez particulière, en effet la chute de prix perdure depuis plus de deux ans. Personne ne s’attendait à ce que ce seuil soit atteint, par ailleurs les tarifs sont descendus en dessous des 10 000 euros pour le mètre carré. Actuellement, il faut compter environ 9 686 euros/m2.
Cette baisse est tout simplement extraordinaire, après que le prix de l’immobilier a atteint son sommet en 2019. On peut affirmer que la pandémie a eu raison de ce secteur qui a connu depuis une diminution de 8 %. Il s’agit par ailleurs de la plus forte dépréciation dans la capitale depuis un siècle.
Les autres facteurs qui accentuent cette baisse
Le premier responsable de ce plongeon des prix de l’immobilier est certainement le taux d’intérêt des prêts. En effet, une hausse entre 1 à 3 % a été enregistrée en moins d’un an. Cette augmentation est le résultat de la perte de pouvoir d’achat des acquéreurs qui varie entre 10 à 15 %.
Certes, les prix sont en baisse, toutefois ils ne permettent pas encore de balancer l’affaiblissement de la capacité d’emprunt des Français. En effet, l’inflation a eu des impacts conséquents sur le pouvoir d’achat des ménages.
Évidemment, les propriétaires qui ont acquis leur bien à un coût plus élevé ne veulent pas céder à ce phénomène en rallongeant la durée des négociations.
On observe également une chute vertigineuse du nombre des ventes. Ainsi, les propriétaires souhaitant réaliser une bonne affaire ont intérêt à effectuer une estimation de leur logement avant de procéder à la vente.